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La négociation d’un nouvel accord signifie la fin du PGAC (Chamkhani)

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, le contre-amiral Ali Chamkhani. (Photo d’archives)

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale d’Iran a déclaré que la négociation d’un nouvel accord Trump-Macron pour l’après-2025 ne signifie rien de moins que la fin du Plan global d’action conjoint (PGAC).

Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, Ali Chamkhani, a déclaré que des négociations pour parvenir au nouvel accord mis en avant par le tandem Trump-Macron, qui vise à bloquer le programme nucléaire pacifique iranien après la date butoir spécifiée dans l’accord actuel, n’auraient d’autre sens que la mort du Plan global d’action conjoint (PGAC).

Lors de la Conférence de Sotchi sur la sécurité, le contre-amiral Ali Chamkhani, représentant du Leader de la Révolution islamique et secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale, a annoncé :

« Le monde a besoin plus que jamais de paix, de stabilité et de sécurité et cela ne pourra être atteint que via un dialogue sur les questions politiques, sécuritaires et militaires. »

« Les États-Unis, étant le plus gros exportateur d’armes au monde, ont maintenant sous contrôle plus d’un tiers du marché mondial de l’armement. Aujourd’hui, plus de 70 % d’armes made in USA sont vendues au Moyen-Orient, à telle enseigne que la région est devenue un dépôt d’armes américaines », a dénoncé le contre-amiral Chamkhani.

Le représentant du Leader de la Révolution islamique d’Iran continue en posant quelques questions à l’adresse de l’auditoire :

« Étant donné un tel marché lucratif, les États-Unis accepteront-ils à mettre un terme aux conflits au Moyen-Orient ? Est-ce qu’ils pourront encore empocher des centaines de milliards de dollars en vendant des armes à l’Arabie saoudite, sans promouvoir l’iranophonie dans la région ? Est-ce qu’ils pourront attiser la course aux armements à travers le monde sans se voir obligés de présenter l’Iran, la Russie et la Chine comme des menaces sérieuses pour le monde ? Est-ce que Daech aurait pu occuper l’Irak et la Syrie sans le soutien des Américains ? Est-ce que l’Afghanistan et l’Asie centrale auraient pu devenir de nouveaux refuges pour les résidus de Daech sans le soutien latent ou patent de Washington ? »

« Pour ce faire, il faut combattre le terrorisme comme une menace sérieuse et l’inclure au cœur du débat sur la sécurité collective », a signalé le haut gradé iranien.

« La lutte contre le terrorisme en Irak, en Afghanistan et en Syrie et dans les pays où les gouvernements légitimes prennent la tête du pouvoir, ne serait pas possible sans la collaboration de ces derniers. C’est pourquoi on ne doit autoriser personne à miner la souveraineté nationale et l’intégrité territoriale des pays légitimes sous le prétexte de la lutte antiterroriste », a-t-il conclu.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV